Récit de voyage - JOURS 12 - 13 - 14 ---- 22-23-24/08/2010

Publié le par melhorjac

Pour nous permettre de nous poser un peu, nous avons décidé de rester quelques jours à San José et continuer notre séjour dans notre hôtel très confortable.

 

Comme je l'ai dit dans un précédent récit, notre voyage avait un but de découverte du pays afin d'y découvrir l'endroit qui serait susceptible de nous accueillir dans un proche avenir. Ces quelques jours nous servirons peu au tourisme mais plus pour visiter les différents quartiers de la ville et rechercher des renseignements pratiques concernant une éventuelle installation.

 

Le dimanche 22 au matin après le petit déjeuner, nous avons entamé la visite de la ville et de ses parcs. Il faut vraiment profiter de la matinée en saison humide car l'après midi, le nom de cette saison prend tout son sens et il est parfois difficile de mettre le nez dehors pendant plusieurs heures.

 

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Nous déambulerons dans le centre quasi désert. L'après-midi sera très très humide et nous bloquera de longues heures dans l'hôtel.

 

Le lendemain matin comme d'habitude, il fait beau. Nous en profitons pour sortir de bonne heure. Nous avons décidé de nous rendre à l'ambassade de France à pied pour profiter du soleil. Juan le propriétaire de l'hôtel nous a indiqué la direction en nous précisant que c'était assez loin. Nous sommes en vacances donc nous ne sommes pas pressés et débutons notre balade. Après 45 minutes de marche sous un soleil de plomb, nous nous rendons compte que nous éprouvons quelques difficultés à la trouver. Les renseignements obtenus auprès des différentes personnes rencontrées ne nous permettent pas de toucher au but. Pour nous épargner une sudation inutile, nous nous rabattons sur un taxi. Même lui ne sait pas où elle se trouve. Il est obligé d'interroger son P.C pour que la route lui soit indiquée. Nous parvenons à bon port quelques minutes plus tard.

 

L'ambassade est située à l'est de la ville, en taxi ou en bus, il faut prendre la direction de Curridibat et avant la concession automobile MITSUBISHI, il faut prendre à droite puis encore à droite. Il s'agit d'une grosse maison implantée dans un quartier résidentiel très calme.

 

Une fois annoncés, ont nous laisse entrer puis patienter dans une salle d'attente. C'est le consul en personne qui nous recevra. Nous l'interrogerons sur la communauté Française dans le pays, son implantation géographique, les conditions de séjour au Costa Rica , la scolarisation des enfants, les quartiers de la ville où séjourner et   enfin, les choses à faire et à ne pas faire.

 

Le consul se sera montré très aimable avec nous en nous mettant toutefois en garde. Comme il nous l'a indiqué, beaucoup de choses restent à faire dans ce pays. Malgré tout, rien est fait d'avance et il ne suffit pas de se présenter avec son argent pour que tous les projets aboutissent.

 

Enfin, il nous donnera les adresses de deux Français qui se sont installés à San José comme boulanger pour le premier et restaurateur pour le second afin d'obtenir auprès d'eux de précieux renseignements.

 

Aussitôt dit, aussitôt fait. Par chance, le boulanger est implanté dans le même quartier que l'ambassade en bordure de l'axe principal juste avant la fameuse concession automobile japonaise citée supra.

 

Ce commerce se nomme la petite France. Jean Michel qui vient du sud de la France avec son épouse à ouvert sa boulangerie il y a 5 mois et d'après ses dires les affaires marchent plutôt bien. Il est content de son choix. Il prend quelques minutes sur son temps pour nous conseiller. Nous dégustons en sa compagnie de bons pains au chocolat. Nous échangeons aussi quelques mots avec son employée, une Française installée au Costa Rica depuis 1995.

 

Cette rencontre à été très intéressante et avons pu recueillir pleins d'informations précieuses.

 

Nous prendrons le taxi pour rentrer en ville. Nous trouvant en possession de l'adresse du second Français tenant un restaurant, nous demandons au chauffeur de nous y déposer.

 

Il s'agit d'un joli établissement décoré avec goût. Gérald originaire du Var à ouvert son restaurant avec son épouse qui est aux cuisines depuis quelques mois. L'établissement s’appelle <Arte y Gusto>. Nous avons très bien mangé dans cet établissement et avons longuement échangé avec Gérald sur les choses à faire ou à ne pas faire.

 

Une promenade digestive dans le centre nous permettra de poursuivre la visite de la ville qui est quand même assez étendue.

 

Le mardi matin, nous nous sommes rendus à ESCAZU, beau quartier de San José où de nombreux expatriés et surtout Américains sont installés. Juan, le propriétaire de notre hôtel, nous avait également indiqué la façon la plus simple pour nous y rendre en bus.

 

Hormis un échange verbal avec un chauffeur de bus qui bougonnait dans ses moustaches et qui regardait le sol lorsqu'il m'adressait la parole au sujet de la poussette de la petite que nous aurions dû replier avant de monter dans le bus. En effet, les cars sont équipés de détecteurs de passage qui assurent le comptage des passagers pour comparer ensuite avec la recette de l'employé. J'ai compris par la suite une fois descendu et qu'un passager me l'aura expliqué. En fait il faut sortir l'enfant de la poussette et le tenir contre soi pour que le détecteur ne compte pas la poussette comme un passager.

 

Après une longue marche dans les rues de la vieille ville d'Escazu sous une chaleur accablante et n'ayant rien vu de très intéressant, nous décidons donc de prendre un taxi pour aller dans le quartier moderne où sont installées de nombreuses résidences luxueuses et l'ambassade des États-Unis qui est beaucoup plus grosse et surtout beaucoup plus protégée que l'ambassade de France.

 

Nous arrivons dans un immense centre commercial. Une galerie marchande énorme avec de nombreuses enseignes européennes et un multiplex. Très surprenant, la galerie marchande est presque déserte. Seuls les restaurants rapides se remplieront à midi.

 

Après la visite de ce site, nous rentrerons en bus à San José et descendrons à la gare Coca Cola qui a si mauvaise réputation.

 

Il nous faudra accelérer le pas car la pluie commence à tomber et nous sommes loin de l'hôtel. Nous devrons faire plusieurs haltes sous les auvents des commerces pour nous abriter et espérer que le ciel se calmera et arrêtera de nous déverser toute cette eau sur la tête. Malgré nos équipements, nous arriverons et c'est un doux euphémisme à l'hôtel légèrement mouillé.

 

Comme à Tortuguero, nous nous apercevrons une fois dans la chambre que la gentille Frédérique s'est délestée sans mot dire de sa sucette. Une fois de plus devant l'absence de volontaire je me dévouerai pour jouer les chiens pisteurs pour retrouver cet accessoire souvent indispensable pour la tranquillité des parents.

 

Je retrouverai l'outil à quelques centaines de mètres de l'hôtel. Nous avons eu chaud....

 

C'est notre dernière nuit de notre premier séjour à San José. Nous décidons s'il ne pleut pas trop de souper dans un restaurant Argentin spécialiste de la viande cuite à la braise.

Grâce aux conseils du précieux Juan, nous trouvons très facilement le restaurant <La Esquina de Bunos Aires> de ses compatriotes et y passons une bonne soirée pour 29.000 colones.

 

Retour à l'hôtel car demain, nous partons pour Quepos sur la côte pacifique....

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